Flavia Tritto (Bari, 1994) est une artiste pluridisciplinaire dont la pratique s’étend à l’installation, à la vidéo, à la performance et à l’écriture. Ses œuvres, souvent participatives ou interactives, explorent les possibilités de l’existence individuelle et collective.

Après une formation en sciences politiques, Flavia a commencé sa recherche artistique dans le cadre du programme de maîtrise en beaux-arts de Central Saint Martins (Londres, Royaume-Uni, 2019). Depuis, elle a participé à plusieurs expositions et résidences à l’international, notamment le Interference Summer Project by Interference International Light Art Project Tunis (Tunisie, 2023), Trainings for the not-yet au Banff Centre for Arts & Creativity (Canada, 2019), et The European Academy of Participation organisé par le Goethe Institut à La Friche Belle De Mai (Marseille, France, 2018). Elle a été sélectionnée pour le New Grand Tour 2023, promu par le ministère italien de la Culture (MiC – Contemporary Creativity), qui soutient sa résidence à Dos Mares à Marseille.

Parallèlement à sa pratique artistique, elle poursuit des recherches curatoriales et est membre fondateur de VOGA Art Project, un projet dédié à la promotion de l’art contemporain dans le sud de l’Italie. Elle a également été conservatrice invitée à la résidence In Ruins (septembre 2022) et a participé avec une bourse Arts as Politics de BAK, basis voor actuele kunst (Uthrect, Pays-Bas 2020).

Toujours active dans la production culturelle et l’action socialement engagée, Flavia travaille dans le domaine social et public. Elle collabore avec l’Agence régionale des Pouilles pour la technologie et l’innovation en 2022, et elle est une activiste transféministe avec MIXED LGBTQIA+.

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Travaillant sur des vidéos, des installations, des textes et des performances, Flavia Tritto étudie la dimension micro-politique des dynamiques et des événements sociaux, dans le but de modifier la relation critique du spectateur à l’objet interrogé.

Convaincue que toutes les transformations politiques impliquent à la base des processus de subjectivation, elle explore l'(inter)subjectivité pour proposer d’autres manières d’être en relation les uns avec les autres et avec le monde. Elle considère ainsi le moi et sa qualité affective en relation avec les structures sociales dans lesquelles il s’inscrit, en relation avec l’environnement et la matière organique, en relation avec l’espace public, et dans sa dimension la plus privée et introspective.