Le processus de travail de Diego Santa María se développe en plusieurs phases : l’observation, la discussion, la flâne et fondamentalement le partage. Il s’intéresse aux dynamiques liées à la collaboration, l’assistance, l’appartenance au groupe, ces aptitudes que l’artiste nomment “technologies de l’amitié”. Le résultat plastique se voit ainsi influencé, altéré par les références de ceux qui intègrent et participent au travail du groupe.

Dans son œuvre l’objet est souvent décontextualisé et les constructions précaires, résultant de collectes dont l’intention est de révéler le comportement humain, son empreinte et les relations de ceux qui partagent un même lieu.

À Dos Mares l’artiste chilien travaille avec l’équipe de recherche curatoriale dans le but d’élargir le spectre conceptuel de son œuvre dans un contexte nouveau en alternant réflexions et tentatives.