Je recours à la fiction et au mensonge dans mon travail comme outil pour faire appel à l’expérience privée, à l’expérience directe de la durée. Mettre en évidence et “court-circuiter” certaines valeurs apprises et présentes dans notre habitude -la catégorie, l’appartenance, la revendication, la personnalité, entre autres- qui empêchent l’expérience simple des choses, de laquelle surgit la propre connaissance et une certaine idée du sublime.

J’utilise des ressources littéraires et la fiction comme point de départ, ainsi que l’outil de l’auto-connaissance et de la matière première que j’introduis dans l’expérience quotidienne des autres, en construisant des situations de tension, de rencontre, d’étrangeté et de dilemme.

Livret de résidence