Giacomo Giannantonio (1998) est diplômé en 2023 à l’IUAV de Venise avec une thèse de maîtrise sur l’éducation artistique alternative réalisée avec la collaboration d’Angela Vettese. Depuis 2019, il a participé à de nombreuses expositions collectives entre Milan, Brescia et Venise.  No child left behind avec Viola Morini ete exposé à Milan en 2021. Depuis 2022, il dirige l’espace de recherche indépendant Venice Luggage Deposit au cœur de la lagune vénitienne. En 2023, il entame une activité d’exposition internationale en participant à deux expositions collectives au Last Tango à Zurich et à la Fundaziun Nairs en Engadine (CH).

Démarche artistique

Le travail de Giacomo Giannantonio explore les intersections entre l’écocentrisme, les nouvelles communautés et leurs éco-espaces à travers une lentille postcoloniale et féministe.

Il s’intéresse particulièrement à la manière dont ces sujets se croisent et s’influencent mutuellement, et à la manière dont nous pouvons utiliser l’art comme moyen d’explorer et de remettre en question notre relation avec l’environnement et les autres êtres vivants.

Sa pratique est pluridisciplinaire et englobe un large éventail de processus de production. L’approche DIY, les matériaux organiques et l’utilisation de l’imagerie pop internet sont des ingrédients cruciaux de mes œuvres, où les relations humaines et les espaces vitaux jouent des rôles fondamentaux.

La matière non humaine et son intelligence sont au cœur de ses recherches, qui suivent également les théories de la scientifique et philosophe féministe italienne Laura Tripaldi.

Dans son travail, il utilise souvent des matériaux recyclés et des éléments naturels pour créer des installations et des sculptures qui s’engagent dans l’environnement d’une manière à la fois ludique et profonde. Il est intéressé par l’exploration des façons dont nous pouvons utiliser l’art pour réimaginer notre relation avec le monde naturel et pour créer des espaces qui reflètent une approche de la vie plus écocentrique et orientée vers la communauté.

Ces derniers temps, il est passé d’un point de vue plus individualiste et basé sur l’objet à un point de vue plus collectif. Certains points centraux de mon travail évoluent vers une attitude plus socialement engagée, ce qui signifie que la production partagée et les échanges de connaissances deviennent cruciaux pour ma pratique.

Il est très intéressé par les projets qui peuvent créer une connexion entre les publics, contribuant ainsi à une dynamique de construction communautaire. Ses dernières recherches portent sur l’éducation artistique alternative et sur la manière dont elle peut façonner l’avenir des communautés dans le monde de l’art.